Mon jean upcyclé

Le jean compose la très grande partie du vestiaire féminin et masculin. Il s’est paré de toutes les silhouettes et tous les styles depuis son apparition aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle. Néanmoins, il est aussi devenu le symbole d’un vêtement anti-écologique. Alors, comment peut-on rendre sa consommation de jeans plus responsable ?

Saviez-vous que 11 000 litres d’eau virtuelle sont nécessaires à la production d’un jean ?
Le terme « eau virtuelle » désigne l’eau utilisée dans toutes les étapes de production d’un jean, d’une tomate ou encore d’une bouteille en plastique vide. En l’occurrence, pour un jean, l’eau utilisée dans la production sera celle de : l’arrosage des champs de coton, le nettoyage de la récolte, le traitement des fibres, le lavage de la toile, le délavage, etc…

Arrêter d’en acheter

Cela semble tout bête… Et ça l’est. Arrêter d’acheter ce qui n’est pas nécessaire vous permettra, pour sur, d’atteindre le summum d’une consommation éthique et durable. Mais on le sait aussi : la mode n’est pas une nécessité en soi. C’est un plaisir. Alors, pour satisfaire ce plaisir sans démesure vous pouvez miser sur…

Le vintage et la seconde main

Il y a 3 ans déjà, je prônais les bienfaits d’un bon vieux 501. Je reste aujourd’hui persuadée qu’il s’agit d’une superbe coupe/matière pour toutes les morphologies. En arborant un vintage 501, on se promène aussi avec le vécu d’un ou d’une autre. Et on compose une nouvelle histoire avec celui-ci. C’est beau, non ?
Ceci est également possible en seconde main, où vous pourrez trouver des perles Acne, A.P.C ou encore April 77 à moindre coût. Faites-moi signe si un annuaire de boutiques parisiennes vous intéresse !

Upcyclé ce que l’on a déjà

On a tous – quelque chose en nous de Tennessee – et surtout un jean que l’on ne porte plus. La faute souvent à un petit défaut : trop court, trop long, trop large, trop délavé, etc…

Concernant le jean que je porte sur ces photos, j’aime la coupe, et la souplesse de la toile qui me permettent de passer le cap d’une soirée raclette sans avoir à enlever un bouton. Mais je l’ai vite trouvé trop court. Après plusieurs mois de réflexion, j’ai trouvé la solution : upcyclé mon premier jean. L’upcycling, c’est le mot moche en vogue, qui définit la réutilisation d’un vieux vêtement, pour en forme quelque chose de nouveau.
J’ai acheté une chute de velours côtelé marine au Marché Saint Pierre et suis allée discuter avec mon couturier de quartier de ce que je souhaitais faire. Ainsi, j’ai un jean personnalisé que je porte désormais 4 jours sur 7.

Pour aller plus loin…

• Un jean neuf et 100% éthique ? Ça existe, et ça porte aussi un nombre : 1083. Le coton utilisé est biologique : adieu pesticides et OGM qui pourrissent la nature ! L’entreprise travaille à une revalorisation totale des filières de la chaîne production en France. Retrouvez leurs secrets juste ici. On note surtout que 1083 veille à être absolument transparent quant à ses ressources en matières premières, et ses méthodes de fabrication.
• Vous pouvez également regarder le documentaire diffusé dans l’émission Tout Compte Fait sur France 2 où est abordé notamment le sujet méconnu de la production en masse de coton et de ses impacts environnementaux et sociaux.
• Enfin, Manon du blog Happy New Green est devenue une vraie référence pour comprendre la mode éthique, et avoir les clés d’une consommation plus responsable.

xoxo

Elena sans H

Ce que je porte : 

Jean Levi’s upcyclé – tee-shirt Petit Bateau, blouse Masscob et veste Leon & Harper (tous de seconde main) – manteau Tara Jarmon (offert il y a 7 ans déjà!) – bonnet Psycho Bunny (fabriqué en Ecosse) – sac vintage – bottines Bocage (made in France)