Si on prend l’échelle de ma vie, je peux dire sans sourciller que cette année a été celle pendant laquelle j’ai le plus grandi. Je n’ai pas pris en hauteur, j’ai pris en muscle du coeur, du corps et de l’intérieur tout entier. Ma première année dans la trentaine touche à sa fin. Voilà 8 choses que j’ai appris, à trente ans. Et j’avoue, je verse une petite larme…
Devenir une adulte
Plus de doute possible : je suis devenue une adulte. Ici, ce n’est pas une question d’âge. C’est plutôt une question de responsabilités : je m’assume pleinement aussi bien matériellement, émotionnellement que financièrement. Oui, je n’appelle plus maman au moindre chagrin.
Accepter sa part « enfant »
On me dit souvent que j’ai une vraie âme d’enfant. Oui, je l’aime et je l’assume. Elle me permet de me laisser dirigée par ma passion, de rire facilement et de me foutre complètement du regard des autres sur ces petits trucs un peu décalés que j’ai ou que je fais. J’assume d’être parfois la rigolote de service, quand mon moi adulte a envie d’être en vacances.
Savoir poser mes limites
C’est l’énorme truc que j’ai appris cette année, grâce à ma psy et ma coach professionnelle. J’ai appris à dire non, à sentir ce qui était juste pour moi et ce qui ne l’était pas. Ainsi, j’ai aussi appris à exprimer mes limites afin que les autres ne les dépassent pas.
M’offrir le cadre rassurant dont j’ai besoin
J’ai toujours cru que j’avais besoin des autres, de l’autre (AKA, un amoureux) pour m’offrir un cadre rassurant, jusqu’au jour où… En pleine séance de coaching avec Juliette, j’ai réalisé que j’ai tous les outils qu’il faut pour former ce cadre. J’ai confiance en moi, je connais mes capacités et mes limites, je sais quand j’ai besoin de prendre soin de mon intérieur (physique et matériel), etc. C’est une vraie force !
Prendre soin de mon intérieur
Avant, j’étais plutôt du genre à ne pas m’écouter, à laisser la vaisselle s’empiler et les moutons de poussière s’envoler. Aujourd’hui, je prends régulièrement soin de mon intérieur physique, matériel et émotionnel. D’abord, j’ai fait un jeûne de 7 jours pour faire du bien à mon corps. Ensuite, je prends le temps de ranger et nettoyer mon appart. Enfin, j’écris quand j’en ressens le besoin.
Savoir gérer seule mes émotions
L’écriture, c’est mon outil de gestion émotionnelle (le yoga aussi, tiens !). Quand j’en ressens le besoin, je prends mon carnet et je laisse mon flow d’écriture me guider. Quand je relève la tête, ça va souvent beaucoup mieux. Je suis apaisée et prête à avancer. Grâce à l’écriture, je soigne de nombreux maux. Ton outil à toi, ça serait quoi ?
Comprendre ce dont j’ai besoin, dans toutes mes relations
De la sincérité émotionnelle, c’est ça que je veux dans toutes mes relations. Alors, je le pratique chaque jour, avec mon entourage. Je ne fais plus de compromis sur ces besoins, afin que ces relations se passent au mieux. Si une personne n’est pas capable de respecter ou répondre à ces besoins, je lui dit au revoir…
Accepter pleinement qui je suis
Plus besoin de s’excuser : je sais qui je suis. Je connais mes qualités et mes défauts. Je n’ai plus peur de dire que je suis cette personne là. Je suis fière et heureuse de la personne que je suis devenue et pour rien au monde, je ne souhaite m’excuser auprès de qui que ce soit. Qu’on me donne l’étiquette qui vous fait plaisir ! Si je ne m’aime pas pleinement, qui le fera ?
En bref, cette année fut l’une des plus belles – voire la plus belle, vécue jusqu’à maintenant. J’ai eu la chance d’être ultra bien accompagnée, par mes ami.e.s, ma psy et ma coach. Je vous souhaite de pouvoir prendre soin de vous comme j’ai eu l’espace de le faire.
xoxo
Elena sans H