Mon « learning expedition » en Argentine

Partir découvrir l’Argentine ? J’en rêvais depuis de nombreuses années. J’avais même envisagé un jour d’y étudier. Et puis les choses ont fait que ce rêve est resté parmi les rêves… Un jour, la directrice du Master que je suis actuellement nous annonce que l’on part vivre une « learning expedition » dans ce beau pays. C’est grâce à ma formation en économie sociale et solidaire que ce fantasme est devenu réalité ! A travers ces quelques photographies et ces lignes, découvrez ce que nous avons appris, vu, observé pendant une dizaine de jours en février.

Je vais écrire majoritairement à la première personne du pluriel, non pas par défaut étudiant, mais parce que cette expérience, je l’ai vécue avec tous mes camarades de promotion. Ce que nous avons échangé pendant ces 12 jours compte autant que mon expérience personnelle lors de ce périple.

Si vous voulez uniquement des recommandations pour partir voyager en Argentine, rdv à la fin de l’article !

Qu’est-ce qu’un « learning expedition » ?

Jusqu’à la semaine dernière, j’utilisais le terme de « voyage solidaire » pour qualifier cette expérience. Seulement, après en avoir discuté avec une amie, j’ai réalisé que ce terme est plus souvent assimilé à une pratique de plus longue durée, comme du woofing ou de l’aide concrète auprès des populations locales. Ici, l’idée de ce voyage était d’apprendre des communautés, des associations et des personnes que nous avons rencontrées. Apprendre comment l’économie sociale et solidaire est appliquée dans un pays si différent du nôtre.

Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?

Pour faire bref, l’économie sociale et solidaire est considérée, en France, comme un tiers secteur. Il regroupe les associations, les coopératives, mutuelles et certaines entreprises sociales. Pour moi, l’économie sociale et solidaire, c’est l’économie qui place la relation entre les personnes au cœur des échanges, à contrario de l’économie capitaliste dont l’élément central est la monnaie.  Pour mieux comprendre, je vous recommande la lecture de Reconsidérer la richesse de Patrick Viveret.

Pourquoi ce voyage s’intègre dans notre cursus ?

Je suis une formation en ESS depuis septembre dernier (retrouvez mes deux articles à ce sujet ici et ). Cette forme d’économie s’est développée dans plusieurs pays et notamment en Argentine, après la crise économique de 2001.

L’objectif était d’apprendre ce qu’il se fait en Argentine, pour avoir une vision différente de ce que l’on pratique en France. Notre voyage était aussi organisé autour d’une conférence sur l’économie des communions, qui est proche de l’économie sociale et solidaire dans son fonctionnement, d’origine italienne et dont l’origine a une certaine proximité avec l’Eglise Catholique.

Comment avons-nous compensé notre empreinte carbone négative à cause du voyage en avion ?

L’empreinte carbone d’un aller-retour Paris-Buenos Aires est de 4.7 tonnes… Autant vous dire que ce n’est pas peu. Pour compenser cet impact négatif, nous avons pensé à plusieurs choses comme : faire un don à une ONG locale de protection de l’environnement, minimiser autant que possible l’utilisation de plastique à usage unique avec une gourde, des couverts réutilisables et un tupperware, manger local autant que possible (ce qui est relativement facile en Argentine), etc.

Pour ne pas vous décourager dans la lecture de ces aventures, je précise que les trois premiers jours furent les plus denses. Ensuite, le programme s’allège un peu.

JOUR 1 : Quebrada del Toro et expérience digne de Rendez-vous en Terre Inconnue

Après un long voyage de plus de 24h, une brève nuit à Salta, nous partons en minibus – conduit par le désormais légendaire Americo – pour les montagnes de la province de Salta, et plus précisément pour la Quebrada Del Toro. L’ambiance est déjà là : bercés par des musiques typiques, nous découvrons avec stupeur des paysages immenses et arides. On peut le dire, je crois que c’est à ce moment-là que nous avons réalisé la chance que nous avions de vivre ce learning expedition.

Nous avons d’abord fait halte, accompagnés par notre guide, Ugo (voir photo ci-dessous), dans le seul collège-lycée accessible aux habitants de ces contrées lointaines. Il se situe sur un grand terrain auparavant occupé par le Père Chifri qui est considéré là-bas comme un saint, puisqu’il a beaucoup participé à la valorisation des métiers de l’artisanat auprès des communautés autochtones de cette région.

Nous avons ensuite poursuivi notre route pour visiter les ruines d’un village de la période Pré-Incas, accueillis par un guide dont la joue était largement gonflée par les feuilles de coca. Petit coquin.

Les populations qui vivent actuellement dans cette région descendent des Incas. Leur héritage culturel est central dans leur vision des choses même si religieusement, ils sont très chrétiens. Ils continuent de célébrer la Pachamama – la Terre Mère à travers des cérémonies et des offrandes.


La journée est loin d’être terminée…. 3ème activité : un atelier de feutre. En Argentine, et en particulier dans le Nord Ouest du pays, le travail de la laine est omniprésent : produits en feutre, tricot, tissage. Il y en a de plusieurs sortes. Ici, ce fut l’occasion d’apprendre des personnes qui ont créé l’association Turu Yaco, qui permet aux artisans d’avoir un point de repère, un collectif pour valoriser leur travail et en vivre. Nous avons personnalisé des formes en feutrine, certains ont créé des objets en feutrine, etc. Un bon moment tout en détente et en partage.

Après la visite d’une petite ferme en permaculture, un repas réconfortant, j’avais l’impression d’avoir déjà vécu 3 journées en une seule. Mais ce n’était pas terminé… Nous avons été réparti par petits groupes pour dormir chez l’habitant. Je ne le savais pas encore : ce fut l’aventure la plus surprenante de ce voyage.

L’anecdote « Rendez-Vous en Terre Inconnue », (oui, comme la fameuse émission de France 2) :

Arrivées (nous étions 4 femmes) lorsqu’il faisait déjà nuit, nous avons été chaleureusement accueillies par Rita, à grands coups de câlins. Celle-ci nous montrait fièrement nos chambres très rudimentaires, en précisant qu’il n’y a pas d’eau courante chez elle, donc pas de douche. Ah, et pas de toilettes non plus… Enfin juste une cuvette. Ce fut déjà un petit coup au moral car je ne m’étais pas préparée à ne pas avoir le confort d’une douche.

Ensuite, Rita nous a proposé de venir voir sa cuisine. Elle précisait avoir passé plusieurs années à préparer celle-ci, pour accueillir des visiteurs (sa maison n’était pas encore aux normes touristiques, mais elle nous a ouvert ses portes car nous étions un groupe important et toutes les autres maisons étaient occupées). Sa cuisine ? Tellement basique, rudimentaire, que je n’en croyais pas mes yeux. Des murs noircis, une toute petite fenêtre, de la terre battue au sol, et ce que j’appelais « des couilles de chèvre » qui pendaient au plafond. Le choc culturel…

Je suis ensuite, avec ma coloc d’un soir, allée aux dites « toilettes » et là… Surprise ! Une poule, prénommée Chiquita, était perchée dans la pièce et je suis partie en courant. J’avais eu tellement peur ! Et puis là, c’est parti en immense fou rire parce que j’étais devenue le vrai cliché de la petite citadine qui découvre la vie à la campagne.

Ce que je retiens de cette nuit, c’est que déjà la poule, la fameuse Chiquita, m’a permis de passer d’un état de choc à un état totalement euphorique. Et que l’échange que nous avons eu avec Rita a été le plus authentique, le plus sincère connu pendant ce voyage. Elle était si fière de nous montrer sa maison, son champ de maïs. Vraiment, je me souviendrai d’elle toute ma vie ! Et de Chiquita aussi…  

JOUR 2 : Randonnée dans les montagnes et arrivée à El Espinal

Après cette nuit pas tellement reposante (j’étais assez flippée des divers bruits, chiens aboyants, etc), nous avons pris le petit déjeuner très tôt pour rejoindre les autres groupes et partir faire une petite randonnée.

Une lumière magnifique nous accueillait pour commencer la matinée, le long de  ces rails. Nous avons ensuite rejoint ce qui constitue le chemin de croix de la communauté d’Ing Maury (Quebrada del Toro). On a eu le droit à des paysages à couper le souffle, et surtout aux fameuses montagnes multicolores de Salta. On a même traversé un nuage, pour de vrai. C’était quand même assez fou de se retrouver au-dessus de cette immensité !

Après un repas constitué principalement de succulentes empanadas – comme tous les repas – nous avons poursuivi notre route vers une seconde destination située plus au Sud, dans une région plus tropicale.

Nous sommes arrivés en fin de journée à El Espinal, petit village champêtre, entouré de vaches et de chevaux qui broutent tantôt en liberté, tantôt dans leurs enclos. En Argentine, c’est la coutume de laisser les animaux libres. Ils sont très respectés même si la culture est loin d’être végétarienne.

Nous avons été accueillis, encore une fois chez l’habitant, dans des maisons avec des conditions beaucoup plus confortables que les premières. La différence entre communautés des montagnes et communautés de la campagne était nette.

JOUR 3 : Découverte du tissage et randonnée à cheval

Nous avons commencé notre journée par un atelier de tissage de la laine, pour fabriquer des tapis de selle pour les chevaux, ou encore des assisses bien moelleuses. Ce moment entre femmes occidentales et autochtones était assez unique. On parlait peu, on écoutait beaucoup, on souriait, on échangeait des regards. Je me souviens de la fierté avec laquelle ces femmes partageaient leur savoir-faire, c’était émouvant !

On a travaillé avec nos mains pour commencer la matinée et pour la terminer on a travaillé avec nos pieds….Une petite randonnée pédestre dans la forêt tropicale. Et nous avons directement enchaîné avec… mais alors avec un truc vraiment trop cool : une randonnée à cheval !

Vous avez vu cette photo sur Instagram, vraiment, j’étais la plus heureuse ! Monter à cheval en Argentine, dans ce pays si mythique pour la relation humain-cheval, c’était vraiment fort. En plus, on était escorté par des cavaliers hyper classes avec leurs chapeaux à bords larges.

Ceux sont les mêmes qui ont préparé notre fabuleux asado. Pour les végétariens, c’est clairement l’enfer. En ce qui me concerne, je réduis au maximum ma consommation de viande et cuisine à 90% végétarien mais culturellement et par respect, difficile de refuser ce que des personnes ont mis du cœur à nous préparer…

Pour clôturer cette journée de rencontre placée sous le signe argentin, nous avons échangé avec l’association des femmes d’El Espinal au sujet de leurs projets, leur savoir-faire, et ce dont ils auraient besoin pour développer leur activité.

Nous avons dit au revoir à ces personnes toutes plus touchantes les unes que les autres avant de reprendre la route dans notre minibus, cette fois-ci direction la ville !

JOUR 4 et JOUR 5 : 2 jours à Tafi del Valle

Je vais passer brièvement sur ces journées puisque la première était très studieuse : nous avons participé à une conférence sur l’économie des communions et l’utilité sociale, sujets qui s’inscrivent dans notre formation. La seconde journée fut la première de vrai farniente et pfffiiouu on en avait besoin !

JOUR 6 : Rencontres à Santa Maria

Dernière excursion en mode « learning expedition » du séjour : nous allons à la rencontre d’artisans et notamment d’une école d’artisanat dans la province de Tucuman, à Santa Maria. Les témoignages sont émouvants puisque l’objectif de cette école est avant tout d’aider à l’intégration sociale et professionnelle des élèves.

Après cela, nous avons été accueillis pour déjeuner, par une association liée à cette même école. On a eu le droit à un repas typique argentin, sans empanadas cette fois-ci ! Sur la photo, il s’agit de pêches séchées : la maison était entourée de verger. Tous les fruits qui sont trop mûres ou tombées sont alors séchés pour éviter le gaspillage alimentaire.

Enfin, nous avons rendu visite à une association de femmes créées pour leur permettre d’avoir un métier, une activité en dehors de celui de la maison, dans une société très machiste. La mise en scène était très théâtrale : nous sommes entrés dans la pièce principale avec une cérémonie de respect envers la Pachamama. Puis, l’initiatrice de cette association a raconté comment et pourquoi elle avait eu l’idée de réunir les femmes autour des métiers de la laine.

JOUR 7 : escale à Tucuman

Après une dernière nuit à Tafi del Valle, nous avons fait une brève halte à Tucuman pour voir de plus près la Casa de Gobierno où l’indépendance de l’Argentine a été signée en 1810. Sur la place en face de ce bâtiment, on voit des foulards blancs dessinés sur le sol. Il s’agit du souvenir des abuelas, des grand-mères qui manifestaient jour et nuit pendant la guerre civile après le coup d’Etat de 1976 pour retrouver leurs familles.

Une visite très courte sous une chaleur étouffante, nous voilà en suite en route pour la dernière étape du voyage avant le retour à Paris : rdv à la Belle Buenos Aires.

JOUR 8 : Tourisme à Buenos Aires à travers La Boca et la Casa Rosada

Le lendemain, réveil difficile… on part à la mi-journée dans le très touristique quartier de La Boca, aussi appelé El Caminito (c’est le nom de la rue principale). Et alors là… Coup de cœur pour ces couleurs par milliers ! Vraiment, c’était trop beau. Méga attrape touriste dans les restos, mais vraiment trop beau. Malheureusement, je n’ai pas pris beaucoup de photos puisque le temps ne le permettait pas, et la lumière était relativement horrible.

Dernier jour en Argentine avant le départ : il fait frais mais beau ! On en profite pour voir de plus près la Casa Rosada, qui est le palais où siège l’exécutif argentin. Ensuite, on va vers San Telmo : à nouveau un quartier touristique, mais bon ! On y découvre un marché aux puces, et un quartier très imprégné par l’artisanat et les artistes. Un peu comme à Montmartre, quoi.

Après le détail de ces journées, j’ai pensé qu’il serait utile de partager avec vous les habitudes argentines qui m’ont surpris pendant ce learning expedition :

1.      Tu pourras difficilement échappé à la viande

D’abord, je le précise à nouveau : la culture culinaire du pays n’est pas vraiment adapté aux végétariens, sauf si vous cuisinez vous-même évidemment. J’ai rencontré des options végétariennes dans les menus, uniquement à Buenos Aires. Autrement, et particulièrement lorsque vous êtes chez l’habitant, vous ne pourrez pas passer à côté de la viande. Le mieux, c’est de mettre de côté pendant quelques jours son régime alimentaire, simplement pour ne pas vexer les personnes qui vous accueillent, par principe de respect envers les autres personnes.

2. L’eau potable est un luxe

Naïfs petits touristes européens que nous étions, nous avons pris nos gourdes afin de minimiser l’utilisation de bouteilles en plastique… Malheureusement, beaucoup d’endroits en Argentine n’ont pas accès à l’eau potable. Il a donc fallu que l’on s’hydrate avec les gros bidons d’eau transportés par notre minibus, ou bien grâce à des bouteilles d’eau en plastique…

3.      Des énergisants naturels

Entre les feuilles de coca et le maté, l’Argentine nous a servi de nombreux énergisants. A savoir que les feuilles de coca sont tolérées uniquement dans la région Nord Ouest. Elles permettent de tenir le coup malgré la pression atmosphérique plus importante (nous étions à plus de 3 500m d’altitude) et d’avoir de l’énergie tout au long de la journée. Pour le maté, il est bu très souvent. C’est une sorte de tisane sont les vertus énergisantes. Le maté nous a bien aidé à tenir le coup malgré ce programme bien chargé !

4.      Mets ton PQ dans la corbeille

C’était la première fois où je me rendais dans un pays où le papier toilette n’allait pas dans les toilettes… Les canaux d’évacuation sont trop étroits. Il faut donc prendre l’habitude de mettre son papier dans une corbeille ou dans une poubelle toujours placée à côté des toilettes. Oui, c’est pas très glamour mais tant pis ! Ah, et hors mis dans les aéroports et à Buenos Aires, le papier toilette était uniquement en dehors des toilettes… Donc il valait mieux anticiper cela !

4. De grandes quantités à table

Je ne sais pas si c’est lié à l’immensité du pays… Mais les argentins mangent vraiment beaucoup, particulièrement dans les villes. Les assiettes sont souvent remplies et ça nous arrivait souvent de ne pas parvenir à terminer nos assiettes. Il faut également savoir que toutes les personnes à table, y inclue les adultes, boivent quasi uniquement des sodas. Le vin est quant à lui considéré comme une boisson de vieux. La bière est consommée plutôt en soirée et en dehors de la table. Alors avec nos coutumes de boire du vin à table, on paraissait un peu lunaires !

5.      Une bise et ça suffit

Quand on rencontre un argentin ou une argentine, on dit « iHola, buenos dias ! » et on tape la bise… Et seulement une bise. Souvent, la main se pose aussi sur l’épaule, signe d’accueil chaleureux.

6.      Une prononciation bien différente

Là-bas, l’accent et la prononciation sont bien différents que ce dont nous avons l’habitude avec nos cours d’espagnol du collège. Les « s » sont souvent pas ou peu prononcés, du coup ça donne « Buen Dia » plutôt que « Buenos Dias ». Les « ye » avec les mots comme « me llamo » sont prononcés « ch ». Du coup, ça peut facilement donner « cho me chamo ». Je devais souvent demander de répéter, ou parler plus lentement…

Qu’est-ce que j’ai appris de ce voyage ?

Ce learning expedition a pris tout son sens à la fin du voyage. Après avoir rencontré beaucoup de personnes inspirantes, observé, changé de lieu chaque jour, etc… Ce que j’ai appris c’est à quel point la réalité dans ce pays, et particulièrement en dehors de Buenos Aires, est différente de la nôtre. Une réalité beaucoup plus modeste que ce dont nous avons l’habitude, beaucoup plus proche de la Nature. Mais aussi une réalité où la relation entre les personnes est indispensable et participe à la survie des communautés. Pendant ce voyage, le mot « relation » que j’utilise pour qualifier l’économie sociale et solidaire a pris tout son sens.

Là-bas, la relation est centrale, nécessaire au maintien d’une économie si fragile. Elle est aussi centrale dans cette économie alternative, où l’humain compte tellement plus que l’argent. Aujourd’hui, je dirai que ce voyage m’a remis un peu plus les pieds sur terre en me permettant de voir à quel point ma vie est luxueuse et luxuriante. J’ai aussi une vision plus critique sur l’ESS pratiquée en France, où les organisations ont parfois tendance à oublier l’importance de la relation.

Depuis mon retour, je pense souvent à cet article pour essayer de ne pas oublier des détails qui ont leur importance. Je vais poursuivre ma compensation carbone notamment concernant mon alimentation parce qu’avec ce séjour, j’ai dû ingurgité l’équivalent de 2 vaches, 46 poulets et 1/2 cochon. Est ce que j’étais dégoûtée sur le moment ? Pas tellement. La viande est souvent dans les empanadas… Et puis j’avais tellement faim ! Bref, retour au régime végétarien !

xoxo
Elena sans H

6 Replies to “Mon « learning expedition » en Argentine”

  1. Très sympa ton article ! Les gourdes avec filtre c’est le must 😉

    1. Merci ! J’avais envisager de prendre des capsules pour filtrer l’eau mais j’ai manqué de temps… Et puis, il n’y avait que très peu d’endroits où se procurer de l’eau courante… Bonne idée pour une prochaine expédition la gourde avec filtre. Cette fois-ci, je voulais ne pas trop dépenser en plus et garder ma gourde classique.

  2. Hello Elena,
    Merci d’avoir pris le temps de rédiger cet article !
    J’ai fait un voyage à Santo Antao, l’une des îles du Cap Vert, il y a quelques années et le récit de ton voyage m’a rappelé de merveilleux souvenirs de cette expérience.
    Dormir chez l’habitant (à la belle étoile, sur les toits-terrasses des maisons !), se laver à l’eau de pluie récupérée dans de gros bidons, partager la préparation des repas dans des cuisines rudimentaires, communiquer avec les enfants en leur apprenant des comptines françaises… Cela permet de remettre les pendules à l’heure comme on dit !
    Encore merci pour le partage et bon dimanche,
    Anaïs

    1. Merci à toi pour ton commentaire qui me fait aussi voyager.
      Ravie que tu te sois retrouvée dans ton voyage au Cap Vert ! Les expériences comme celles-ci sont vraiment fortes… 🙂
      Belle journée à toi !

  3. Bonjour Elena, merci beaucoup pour ton article très enrichissant 🙂

    J’envisage de réaliser un voyage similaire, orientée sur la découverte de l’artisanat local en Amérique du sud.

    Aurais-tu encore en tête les noms des associations / coopératives que tu as visité ?

    Notamment l’école d’artisanat dans la province de Tucuman, à Santa Maria; l’endroit où tu as fait l’atelier de tissage de laine ?

    Merci infiniment pour ton retour d’expérience 🙂

    1. Hello !
      Je ne m’en rappelle plus du tout, vraiment désolée !

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