Romain Gary compte parmi l’un des auteurs contemporains les plus reconnus. Malgré tout, avant l’année dernière je n’étais pas une grande lectrice – et je ne le suis toujours pas. Donc je n’avais pas entendu parler de son autobiographie : La promesse de l’aube. Ce fut une découverte passionnante. Son phrasé est si agréable à lire que chaque page nous enchante et nous fait jalouser à la fois.
Ce récit de sa propre vie, est en réalité tourné autour de l’affection de sa mère et de la relation quelque peu oedipienne qu’il entretenait avec elle. Un amour entre mère et fils qui transpire à travers les lignes. Il est si fort qu’il nous met parfois mal à l’aise. Et puis soudain, une note d’humour, une anecdote qui raconte à quel point sa mère était une femme déterminée. Ce trait caractère la rend drôle car il est presque naturellement surjoué.
Romain Gary est un auteur d’origine lituanienne (dit « polonais » dans le bouquin, car à l’époque, la Lituanie n’existait pas), devenu français adolescent après un long périple à travers l’Europe de l’Est jusqu’à Nice. Il mentionne l’admiration pour la France perpétuée par sa mère. C’est là que l’on se rend compte que ce pays était – et est toujours pour certains – le Saint Graal de l’Europe. Bref, un objectif est fixé dès le début : il doit gravir tous les échelons fixés par sa chère maman. Moultes péripéties et rencontres à venir…
Je ne vous en dirai pas plus, car vraiment – et j’insiste – il faut lire ce classique de la littérature moderne. Il vous permettra, non seulement de suivre une histoire surprenante, mais en plus d’apprécier la qualité d’une superbe écriture et du choix des mots.
Vous pourrez ensuite apprécier l’adaptation cinématographique prévue pour 2017, avec Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg. 😉
À propos de la tenue :
Vous avez vu ces sandales sur Instagram, et elles vous ont fait craqué… Le lendemain de l’achat, je les ai porté. Il faisait 37 degrés = mauvaise idée. Elles ont blessé mes pauvres pieds. #reinedelarime
Ne vous en faites pas, on s’est réconcilié rapidement. Quant au pantalon qui ne flatte pas ma silhouette mais qui est génial à porter lorsque Paris est bouillant, c’est un Tara Jarmon shoppé dans la boutique outlet il y a un peu plus d’un an. Le tee-shirt est évidemment un Petit Bateau, parce qu’en terme de cotonnade, je ne jure que par lui. Et j’ai piqué les boucles d’oreilles et la ceinture Aigle à mamounette chérie.
Photos : Anaïs