Bouquinons #1
Je n’ai jamais été une grande lectrice. C’était parfois un supplice quand en seconde, on nous annonçait de nouvelles pages à bouquiner. Tourner les pages rimait trop souvent avec contrainte.
Et pourtant, l’été dernier, j’ai eu envie de découvrir ce plaisir. Savoir en quoi les mots apaisent, bouleversent ou encore passionnent. Alors, j’ai commencé sur la plage, avant de dormir; etc… Et je n’ai pas décroché depuis. Avant, je lisais à peine 2 romans par an. En 1 mois j’en avais lu trois ! Ça peut paraître rikiki. Mais je le vois comme un exploit personnel. 😉
C’est pour ça que j’ouvre un nouveau chapitre sur Elena sans H, en vous présentant 1 fois par mois (2 fois maximum promis !), 1 bouquin que je n’ai pas lâché.
Introduction faite, rentrons dans le vif du sujet : dernier bouquin en date (terminé lundi soir) c’est la biographie fictive d’un écrivain. Mon choix s’est porté sur Buvard, de Julia Kerninon après la rapide lecture du résumé : l’histoire d’une femme forte, indépendante et un peu folle. P-A-R-F-A-I-T.
Oui, mais pas que. C’est d’abord à travers un jeune étudiant britannique que l’on découvre le personnage principale – écrivain sûre d’elle avec un fond torturé. On se prend vite d’affection pour ce jeune homme qui nous rappelle notre manque d’assurance si on est dans la vingtaine. De l’autre côté, Caroline N. Spacek. Tout en confiance même si elle se déconfit parfois. Une femme qui assume le fait d’être seule, de n’avoir besoin de personne. Et à vrai dire, elle n’a pas vraiment le choix (et je ne vous dirai pas pourquoi).
On découvre sa vie. Pourquoi Caroline N. Spacek est si farouche et si attirante à la fois. Une enfance torturée dans une famille inculte, repêchée de justesse par un poète qui deviendra son amant… Et là, arrive le succès. Indescriptible réussite d’une jeune romancière, et vie tumultueuse à souhait. Voilà en quoi Julia Kerninon façonne le portrait de son écrivain parfait.
Et mon avis après la lecture de ce bouquin ? J’ai accroché. Pas de manière obsessionnelle comme ça a pu l’être dans le prochain roman que je vous présenterai… Mais quand même. On s’attache (et on s’empoisonne… Je sors ? 🙂 ) aux deux personnages. On a l’impression d’être avec eux, de boire du thé à 4 heures du mat’, commencer sa journée avec une gorgée de rhum, et passer des heures à discuter dans la véranda ensoleillée.
Ce qui m’a le plus marqué ? La manière dont l’auteur décrit les scènes amoureuses. D’une sensualité si belle, si sincère et émouvante. C’est beau, c’est envieux. On se surprend à jalouser Caroline N. Spacek… Cet écrivain un poil schizo qui absorbe tout pour le recracher magnifiquement à travers ses mots. Un peu comme un Buvard… 😉
xoxo
Elena sans H
Je porte :
Manteau Tara Jarmon – Cardigan Princesse TamTam (encore soldé) – marinière Armorlux – 501 vintage Levi’s – chaussettes Gambettes Box – écharpe Skoolo – Nike tennis classic – casquette achetée à Saint-Malo
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