Retrait du stérilet cuivre : mon bilan

On m’avait promis une contraception sans contraintes puisque sans hormones et sans charge mentale. Après trop de souffrance, j’avais décidé de faire retirer mon stérilet cuivre. Un an après, je peux désormais faire le bilan de cette (sage) décision. 

Disclaimer : je parle de mon expérience avec ma physionomie, mes règles et le rapport que j’ai avec mon propre corps. Cet article ne se veut ni dogmatique ni scientifique. Il s’agit simplement d’un témoignage. 

Pourquoi j’ai fait retirer mon stérilet cuivre ? 

J’ai dit bye-bye à mon stérilet cuivre parce que le nombre de contraintes était devenu trop important. Ça en devenait même insupportable : je souffrais de nombreux symptômes physiques et psychologiques pour le supporter. Règles très douloureuses et très abondantes, syndrome dysphorique prémenstruel, ovulation douloureuse avec des pertes visqueuses, etc. Vous pouvez (re)lire mon avis sur le stérilet cuivre juste ici

Comment s’est passé le retrait du stérilet cuivre ? 

25 octobre 2021, la veille de mes 30 ans. Je m’offre un des plus beaux cadeaux : celui du retrait du stérilet cuivre. Adieu fardeau contraceptif ! Bonjour moi, pour de vrai et sans contrainte contraceptive.

Le retrait de ce fichu bout de cuivre en forme de parapluie s’est passé des plus délicatement possible. Pour se faire, j’ai pris rendez-vous avec ma sage-femme (cela fait partie des pratiques de gynécologie qu’elle peut faire). Je n’ai quasiment rien senti lors du retrait (nous sommes très loin des douleurs de la pose). Ce que j’ai ressenti, c’est un immense soulagement : je savais que j’avais pris la meilleure décision, pour moi. 

J’avais été prévenue que je risquais d’avoir des saignements mais finalement, rien du tout. Tout s’est passé comme sur des roulettes et j’ai attendu l’arrivée de mes règles avec impatience – histoire de voir si ça allait changer quelque chose… 

Et les règles, ça va ?  

Concernant les règles, je suis passée d’un flux hémorragique à un flux abondant uniquement sur une journée par cycle. Le reste, c’est un flux léger à moyen. Mes règles durent désormais 4-5 jours plutôt que 7-8 jours et la douleur – quand douleur il y a – reste supportable. Même si tout est relatif car le mois dernier, je me suis réveillée en pleine nuit tellement j’avais mal. Mais, je ne suis plus pliée en 2 sur mon canapé, le regard las.

Quant au syndrome prémenstruel

Bon là, je pense que mon avis est un peu biaisé par la prise d’antidépresseurs pendant 18 mois – dont je vous parlais dans cet article. Jusqu’à ce que je cesse mon traitement, je me sentais globalement bien – avec un léger SPM, selon les mois. Depuis, je crois que je souffre parfois d’une dysphorie prémenstruelle mais cela reste à confirmer dans les prochains mois. 

Mon bilan après un an de retrait

Je suis heureuse d’avoir retiré mon stérilet cuivre car c’est une contraception qui ne me convenait pas. Maintenant, je sais que mes règles sont normales. Je sais aussi que le SPM peut être compliqué à gérer mais qu’il existe des solutions naturelles pour m’aider avec cela (tisanes, poudres ayurvédiques, yoga, méditation, etc.).

Si vous sentez que les inconvénients du stérilet cuivre sont trop nombreux par rapport au seul avantage d’éviter d’être enceinte, alors je ne peux que vous encourager à le faire retirer et opter pour d’autres types de contraception… Peut-être une contraception que les hommes pourraient davantage prendre en charge ?  

xoxo
Elena sans H

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