Bouquinons #4 – Eat, Pray, Love
Eat, Pray, Love ou Mange, Prie, Aime pour les phobiques de la langue de Shakespeare, c’est un peu – que dis-je ! -carrément la lecture-cliché d’une nana qui est en quête d’elle-même et d’évasion.
Je n’ai pas voulu déroger à la règle, à l’aube de mes 25 ans où ma vie ne rime absolument pas avec ce que j’avais prédis dans les échanges naïfs entre copines de lycée. Exemple, pour toi baybay : « avoir un futur mari, un travail que j’aime et un bel appartement à Paris. » On y est LOIN. Trèèèèèèès loin.
J’aime les clichés. Pourtant les clichés littéraires ne sont pas ma tasse de thé. Je pourrais vous foudroyer de ce regard parfaitement parisien et hautain, si vous osiez me recommander une m****e comme celles de Marc Lévy.
Le contexte étant différent car conseillé par ma tante, l’été étant là et la volonté de travailler mon vocabulaire anglais facilement… Les astres se sont alignés et ont décidé que ma lecture de l’été serait Eat, Pray, Love.
Chose faite. Lecture plus lente que d’habitude car entre-coupée de binge-watching (Google est ton ami pour la traduction) de la série Outlander recommandée par Mango&Salt à qui je devrais d’ailleurs envoyé un mot de réclamation pour avoir bousillé ma bonne volonté d’avancer dans la lecture… Bref, j’ai lu ce livre en 2 mois… Oui… DEUX MOIS ! J’ai un peu honte… mais pas trop. Après tout, c’est une lecture d’été, non ? On lit un peu par-ci par-là, sans trop se presser, sur la plage, juste une page avant de tomber dans un sommeil de plomb, etc… À quoi se mettre la pression lorsque l’on s’y plie pour toutes les autres choses de la vie. C’était le point philosophie. (si seulement l’option « son » était possible sur un texte de blog, vous pourriez trouver cette phrase beaucoup plus rigolote).
Comme d’hab, j’ai tendance à m’égarer en m’amusant un peu trop à vous raconter les dures réalités de la vie. On y revient à ce bouquin ? Oui mes biquets.
Eat, Pray, Love, n’est pas seulement une lecture plaisir de divertissement. Ce sont avant-tout les sincères confidences d’une femme dont la vie sentimentale s’effondre… Et bien qu’elle soit déjà âgée de plus de 30 ans, on se reconnaît aisément dans ses doutes, ses craintes et sa peine. Ce que j’ai aimé le plus, c’est l’incroyable auto-dérision de l’auteur. Elle se moque de sa déprime, de son envie de trouver l’amour. c’est ça qui lui permet – et nous permet de poursuivre le chemin. On réalise que ça ne va pas être un bouquin plan-plan-gnan-gnan-cul-cul. Oh non. Je me suis esclaffée bon nombre de fois en lisant quelques phrase, surtout lorsque son ami texan entre en scène dans l’Ashram indien.
Aussi, on apprend des réalités intéressantes sur ces trois pays qui nous font fantasmer : l’Italie, l’Inde et l’Indonésie. En Italie, elle mange et découvre les meilleures pizzas du monde. En Inde, elle prie et apprend à s’accepter entièrement pour être en communion avec ces autres – conscient ou inconscient – qui l’entourent. Enfin, et comme vous devez vous en douter, en Indonésie : elle aime. Pas seulement un homme. Elle s’aime elle-même, elle aime son amie Wayan, le sage Ketut Liyer. Et je ne vous en dirai pas plus…
Question look, c’est un peu la débandade d’imprimés entre la marinière Petit Bateau que j’aime le plus au monde (il me semble que c’est un modèle homme), le pantalon qui vole Princesse Tamtam parfait pour toutes les occasions estivales, et enfin cette veste en jean Gap – basique du dressing n’est ce pas ? – trouvée au vide-dressing Les Emplettes en juillet dernier. Les souliers quant à eux sont des What For achetés pour le mariage de mon second frère et recyclée depuis quand j’ai envie de faire un peu dame.
xoxo
Elena sans H
Photos : Anaïs
7 comments