Délire écolo ? Boboisation en progression ? Quoiqu’il en soit, je suis passée au vélo depuis deux mois. Trop peur de la circulation et de mon sens de l’orientation inexistant, je vous raconte pourquoi j’ai finalement sauté le pas avec 6 raisons de se mettre au vélo illico-presto ! (Anne Hidalgo va adorer)
Tout d’abord, qu’on se défasse tout de suite du préjugé bobo-écolo. Les raisons m’ayant poussé à passer au vélo sont purement et simplement égoïstes. D’autant plus que j’utilisais les transports en commun auparavant.
C’est lorsque j’ai commencé un boulot beaucoup plus sédentaire que le dernier, en mars, que l’idée s’est infiltrée dans ma petite tête. Etant très (voire trop) énergique et émotive, j’ai besoin d’extérioriser cela avec une activité physique régulière et idéalement quotidienne. J’avais eu vent de l’arrivée du Vélib électrique, se présentant comme le saint sauveur des parisiens habitant en hauts des moults collines. Au bout de deux semaines, je me suis avouée vaincue face au fiasco annoncé de ce Mister Vélib’, qui franchement, ne fonctionne pas. C’est donc assez facilement que je suis passée au vélo vintage, gage d’indépendance et de fidélité ! Surtout qu’il a été façonné selon mes envies : changement de selle, guidon plus haut, béquille, etc. (retrouvez à la fin de cette article les coordonnées de la boutique dans laquelle j’ai acheté ce vélo). J’espère vous convaincre avec ces 6 raisons d’utiliser le vélo comme mode de transport privilégié. 🙂
1. Faire du sport au quotidien
La raison qui me semble la plus évidente est celle de l’activité physique quotidienne. Comme je le mentionnais dans mon article « comment bien vivre sa période de chômage« , nous avons besoin de faire au moins trente minutes de marche par jour. Dans la continuité de cette période, cela paraissait évident de poursuivre avec ces bonnes habitudes. Aujourd’hui, avec au moins 10km par jour, je suis servie ! Cela me permet également de continuer à manger/boire comme je l’entends sans prendre du poids. 🙂
2. Gagner en indépendance
Plus besoin de regarder les 3451 applications pour prévoir son trajet en bus/métro/train. On prend son casque et on y pédale ! Plus besoin d’attendre, de stresser… La seule chose qui nous permet d’être à l’heure, c’est notre ponctualité. Et c’est une vraie liberté.
3. Découvrir la ville
On pédale… Et on se perd un peu. Le regard s’élargit sur les rues que l’on emprunte, les choses que l’on observe, le charme que l’on voit. Mieux vaut être un cycliste détendue pour profiter de cela. On risque éventuellement de se prendre un ou deux piétons qui regardent leur téléphone en traversant (je vous aime pas beaucoup), mais on s’en remettra.
4. Être en forme le matin
Qui n’est jamais arrivé en travail avec une immense tête dans le cul, suite à une insomnie/grosse fatigue/gueule de bois ? (franchement, qui?). Faire du sport le matin permet réellement de s’aérer l’esprit, faire le vide, repartir sur de bonnes bases pour continuer la journée de manière éveillé(e).
5. Prendre un bol d’air
Il paraît que l’on aurait besoin d’au moins vingt minutes de vitamines D sur notre peau (soleil, je t’aime) pour se sentir bien. C’est chose faite avec cette activité, surtout que l’on en vient facilement à ne porter qu’une tenue assez légère.
6. Être satisfait de soi
Il s’agit de la raison la plus importante à mes yeux : faire du vélo, se lancer des challenges pour « finir cette montée moins essoufflée que la dernière fois », « essayer de ne pas regarder son GPS », permet de se valoriser et d’être fier de soi. En s’offrant une satisfaction psychique quotidienne, on s’offre également une certaine satisfaction physique : nos jambes sont plus fortes, plus musclées et plus fermes. Ce qui n’est pas négligeable quand on approche très doucement, mais sûrement la trentaine…
Enfin, et pour ne pas vous laisser aller bon train vers l’achat d’un vélo sans quelques petits conseils, voici un mini-guide du cycliste parisien aguerrît :
– Porter une robe, oui. Avec un short cycliste pas du tout sexy en dessous, c’est mieux. Cela vous évitera eczéma et autres irritations. C’est aussi un bon moyen d’éviter que tout Paname soit au courant de l’imprimé de votre culotte adorée.
– Privilégier les matières naturelles. J’ai tenté le carraco en polyester en faisant du vélo : à bannir. C’est le meilleur moyen de suer follement sans pouvoir absorber cette humidité franchement inconfortable. Le coton, c’est le top car il absorbe la transpi et reste relativement léger. Vous pouvez aussi essayer la soie et le lin. Bref, sur le peau, mieux vaut avoir des matières naturelles et légères.
– S’habiller légèrement. Bon, je n’ai pas encore testé le vélo en hiver et j’admets appréhender. Mais en ce qui concerne le printemps, je vous conseille de vous habiller plutôt légèrement : un tee-shirt et une veste suffiront car vous aurez rapidement chaud. Pour les matinées frileuses, je porte un foulard en soie autour du cou.
– Porter un casque. On ne le dira jamais assez : le casque n’est pas obligatoire mais il devrait l’être. Un accident, surtout en ville, est trop vite arrivé. Votre casque vous permettra de protéger votre tête de la porte d’un taxi, d’un chute, etc… Une vie est plus importante qu’un style, non ?
xoxo
Elena sans H
Pour acheter un vélo vintage personnalisé, c’est chez Cycle Urbain
Ce que je porte (look responsable) :
Jupe vintage Mad Vintage – chemise Ekyog en denim bio – espadrilles Castaner fabriquée en Espagne – sac vintage
Photos : Bianca Bolos <3
Hello,
Très bon article. J’habite à Lyon depuis quelques mois et me suis mise au vélo avec l’arrivée du printemps. C’est une telle liberté, dès que le temps le me permet, je prends un vélo. Ce n’est pas toujours un gain de temps, mais c’est au moins un gain de bonne humeur. Je supporte de plus en plus mal les râleurs des transports en commun …
Merci pour la technique du short de cycliste sous la jupe, je n’y avais pas encore pensé.
Bises
Merci pour ton passage ici. 🙂
Effectivement, tout tend vers de la bonne humeur avec cette activité! Alors oui, quand on est en ville, c’est moins agréable qu’à la campagne. Mais ça reste une activité d’extérieur qui permet à l’esprit de s’aérer et donc de se reposer.
Et puis l’être humain n’est pas fait pour être entasser en sous-sol (pour le métro) ou dans un objet mouvant rectangulaire (bus). On a besoin d’air et on a trop souvent tendance à l’oublier!
Pour le short cycliste, c’est hyper pratique quand on a une robe courte ou fluide… Et puis comme mentionné dans mon article, ça évite les mauvaises surprises à cause des frottements (irritations, exéma, etc…)
Je suis 100% pour ! Lorsque les trajets le permettent, faire du vélo est un vrai plaisir. On s’aère l’esprit, on décompresse, on fait une vraie pause (impossible de regarder ses mails de boulot) et on garde la forme pour pas cher. Pour le casque, je ne peux que dire oui, ayant eu moi-même un accident avec un trauma crânien léger. Merci pour ce billet !
Avec plaisir et ravie que tu sois également une adepte du vélo!
Article sympa, même si je me suis demandé ce qu’etait le gare debout 🙂 aha alors qu’en fait il s’agit d’un garde boue 🙂 ! Jolies photos !
Oulala l’erreur! Bon ça marche aussi, non ?
Je vais corriger ça de suite. 🙂
Il est vraiment extra ton billet et je dois t’avouer que même si je n’aime pas du tout le vélo, tes quelques lignes me donnent envie de le ressortir au moins pour un dimanche matin en balade ^^
Merci beaucoup pour ça !
Aaaah génial alors! 🙂 Objectif accomplit!
Tu peux commencer par faire des petites ballades à vélo le weekend à la campagne par exemple. 🙂
Bon vélo à toi. <3
Coucou!
Alors moi depuis toute petite, j’ai toujours aimé faire du vélo pour la liberté qu’on a, l’indépendance, l’air frais, le temps d’observer ce qui se passe autour de soi et puis faire du sport sans s’en rendre compte. Quand j’allais au boulot en vélo, je me sentais bien pour commencer ma journée et en été, on a moins chaud qu’en étant à pieds ! Moi par contre, les côtes c’est pas possible, j’en ai une belle pas loin de chez moi, chaque fois je la monte à pieds et du coup vais sur le trottoir donc je suis à la recherche d’un vélo electrique pour me faciliter la vie, enfin si ça facilite vraiment ! A Nancy, les pistes cyclables ils connaissent pas et je ne suis pas rassurée donc pour le moment j’en fais uniquement dans les coins tranquilles sans accès voiture. Et je prévois d’acheter un porte- portable pour pouvoir m’en servir de GPS. Et m’acheter un casque aussi..
Bonjour Aurélie,
C’est déjà super d’en faire de temps en temps.
J’avais l’habitude d’en faire en vacances (à l’Île d’Yeu ou Copenhague) mais c’est vrai que les voitures et l’absence de nombreuses pistes cyclables à Paris me faisait peur… Et finalement, en se lançant, on se rend compte que les voitures sont relativement respectueuses du fait que l’on soit à vélo. Cela m’aide aussi beaucoup d’avoir mon permis car j’ai l’impression de mieux connaître les risques que quelqu’un qui ne l’aurait pas : je regarde toujours « l’angle mort », je fais toujours gaffe en priorité à droite, etc… Bref, des réflexes que l’on acquiert en conduite!
Vas-y pas à pas, et surtout d’avoir un casque permet réellement de se sentir plus en sécurité.
Pour la côté, j’habite sur une des rues les plus pentues de Paris et bon c’est clair que ça fait les cuisses. Mais de se sentir moins essouflée à chaque fois, alala, quelle fierté!
Il est vrai que l’on ne le répétera jamais assez de prendre un casque lorsque l’on fait du vélo! D’ailleurs ou est ton casque Elena? 🤣🤣
Haha mon casque est juste à côté de la photographe au moment des photos… Trop peu esthétique pour faire des jolies images. 😉
Je ne connaissais pas ton blog et ça m’a l’air très sympathique par ici 🙂
Je suis parisienne de naissance (on a tous nos défauts) et je suis incapable d’arpenter ma ville à vélo. J’ai essayé pourtant… mais la circulation me fait peur (en plus j’ai pas mon permis, donc la route me fait flipper en général haha).
De plus, mon boulot se situe dans le sud de Paris et j’habite dans le nord, ça fait une trotte… Le printemps dernier, j’étais hyper motivée, j’allais chez mon copain en vélo et puis un jour ma roue avant a crevé et ça m’a stoppée nette. J’ai pas repris depuis (enfin si, la semaine dernière et j’ai cru que j’allais mourir d’effort…)
Un jour peut-être, je ferai le même article que toi, et ça sera merveilleux 🙂
Un grand merci pour ton passage ici alors. 🙂
Ce n’est pas un défaut d’être parisienne de naissance! Pourquoi tu dis cela?
Cela m’aura pris 26 ans avant de me dire que le vélo serait chouette à Paris… Chaque chose en son temps, quoi. 🙂
Je fais aussi un trajet Nord/Sud et le vélo est un vrai gain de temps (deux fois moins de temps qu’en métro) en plus d’une assurance de bonne humeur en arrivant au boulot grâce à un peu de sport. Ceci dit, je comprends que si tu as été un peu traumatisée par une frayeur, cela te bloque… Vas-y doucement. Peut-être fait des trajets à pied. Et puis peu à peu tu reprendras confiance. Ce qui est vraiment c’est le port du casque. C’est toujours physique au début, et pour ma part, ça l’est toujours… Mais bon, tout est question d’être conscient de ses efforts et de s’auto-féliciter!
Paris c’est bien, c’est plat, quand on a 300m de dénivelés, c’est de suite moins glamour.
Mais pour mes petits déplacements, j’aime aussi le vélo, bien plus pratique.
Par contre, moi j’ai opté pour un VTT, ça me semble indispensable pour couper par des sentiers un peu escarpés.
Pas si plat que ça, Paris! Il y a beaucoup de « monts » et j’habite notamment en haut de l’un d’entre eux… Jamais évident d’y arriver mais ça entraîne le cardio et les jambes!
ERNEST.
votre article a le mérite d’être bien ficelé en sus il suscite l’envie d’expérimenter ce mode de transport.
le vélo c’est mon rayon ! j’adore +++
je sillonne paris et ses environs sans modération à vitesse lente c’est un vrai régal.
encore bravo !
(ernest le jeune homme au chapeau )
Bonjour Ernest,
Merci d’être passée ici et pour votre gentil commentaire. 🙂
On se rejoint alors sur ce plaisir de faire du vélo tranquillement à Paris!
Bravo !
Même en hiver on se réchauffe beaucoup plus vite qu’avec n’importe quel autre moyen de transports :).
Des bon petits gants c’est l accessoire important en hiver, un gore tex super léger pour mettre par dessus un pull respirant et foulard et tu peux affronter tous les temps. Les côtes on les oublies à force de pratiquer , Paris devient plat. Bonne continuation
Merci pour ces astuces que je mettrai en pratique cet hiver. 🙂
J’ai commencé en mars, lorsqu’il faisait encore bien froid donc je sais en tous cas que de porter du polyester à même la peau n’est pas du tout à refaire. C’est noté en tous cas pour les gants et le gore tex. 🙂
Quelques conseils d’un vieux cycliste fort de 25 ans de vélotaf à Paris.
Le casque : recommandé, même si la protection dans une collision contre un véhicule motorisé reste illusoire, mais surtout pas obligatoire… Les pays qui l’ont rendu obligatoire (en général hostiles au vélo) ont vu une baisse drastique de la pratique et une augmentation des accidents (plus il y a de vélos, moins il y a d’accidents…). Pas de casque obligatoire aux Pays-Bas, au Danemark, en Allemagne, pays très cyclables.. Il faut aussi savoir que les automobilistes vous considèrent à tort comme moins vulnérable si vous portez un casque et vous respectent moins.
Shorts cyclistes : il existe des sous-vêtements cyclistes avec peau de chamois synthétique, pour homme et femme, plus agréables à porter toute la journée qu’un short cycliste en Lycra.
Hiver et froid : gants, bonnet, chaussettes et coupe-vent sont indispensables, pour le reste on a rarement très froid à vélo.
Déclivités : certes il y a le VAE, mais c’est cher lourd et contraignant, alors qu’avec le braquet qui va bien (éviter le vélo de ville à 3 vitesses…), on monte n’importe quoi à vélo sans beaucoup d’effort, en roulant pas vite. Et Paris n’est quand même pas les Alpes…
Ah c’est très intéressant ce que tu dis concernant le casque. Je n’avais pas réalisé cela.
Ceci dit, je voyage régulièrement à Copenhague (enfin, j’y suis allée 4 fois pendant plusieurs jours) et je ne porte pas de casque là bas tout simplement parce que c’est tellement plus rassurant qu’à Paris. Il y a de vraies pistes cyclables partout. Tandis qu’à Paris, on se retrouve souvent à pédaler à côté de bus, camion ou en face de voitures. Alors, le casque me rassure…
Short cycliste : j’en porte un en coton parce que je n’aime pas du tout les matières synthétiques. Je l’enlève une fois arrivée au travail, et le remet le soir. Pour l’hiver, merci pour ces astuces ! Je veillerai à refaire un article à cette période là. 🙂
Par contre, j’ai un vélo à 3 vitesses… Pas eu de coup de coeur pour un vélo à plateau ! Je m’en sors plutôt bien même si je dégouline un peu en rentrant chez moi le soir. 🙂
Et oui, Paris n’est quand même pas les Alpes. 😉
Le casque pas obligatoire mais çà devrait.
Ben voyons. Au fait, c’est pas dans les voitures qu’il y’a 4000 morts par an? pourquoi le casque n’est pas obligatoire dans les bagnoles?
Merci pour ce commentaire très utile Alain!
Blague à part… Ce que j’écris est mon avis personnel.
De plus, il me semble qu’en même qu’une personne est beaucoup plus vulnérable à vélo (à côté de voitures, bus, camions) qu’une personne dans une voiture. Non ?
J’adore faire du vélo mais pour moi le vélo c’est surtout le samedi matin pour aller au marché ou le dimanche, histoire de se donner bonne conscience avant d’aller brucher.
Je pense que si me prend un jour d’envie d’aller au travail à vélo, (ce qui n’arrivera tant que la piste cyclable ne sera pas refaite, bonjour les nids de poules) j’arriverai bien en retard trop occupée à regarder les batiments anciens et profiter du beau temps et même commencer à prendre une des nombreuses voies vertes en me disant « j’ai le temps »
L’idée du short cycliste en chamois synthétique est vraiment très bonne, une fois en vancances à l’île d’Olérons, j’avais vraiment trop chaud pour mettre un pantalon ou un cycliste en lycra, alors j’ai eu la tres bonne idée de mettre une jupe un peu trop courte et mon petit cousin qui devait avoir 5 ans a justement commenté qu’on voyait ma culotte mais que lui n’avait pas le droit de montrer son slip en public et que c’était pas juste, grand moment de honte en famille bonjour 😉
Haha très drôle cette anecdote sur l’expérience du short en lycra… 🙂
Prendre le vélo pour aller travailler m’a permis de ne plus arriver en retard et même d’être en avance!
Après, c’est vrai que je ne flâne pas en semaine. Je fonce !
C’est déjà top d’en faire le weekend, et puis c’est beaucoup plus en mode « flânerie » du coup. 😉
Bravo pour cet engagement.
Plus il y aura de vélos à Paris, plus les véhicules motorisés seront respectueux, et plus les politiques en tiendront compte dans les aménagements : plus chaque cycliste se sentira en sécurité.
Je souscris à 100% à ce qu’a écrit Max sur le casque. Son port ne doit surtout pas être rendu obligatoire, toutes les associations pro vélo y sont opposées. En particulier parce que cela provoquerait une baisse automatique du nombre de cyclistes par la contrainte que cela impose, et aussi par l’image de danger que cela projetterait… alors que le vélo n’est pas si dangereux. Il a de plus été prouvé par une étude anglaise que les automobilistes sont moins prudents à l’approche d’un cycliste casqué…
Et comme le dit Alain, on ne rend pas le casque obligatoire dans les voitures alors que les chocs à la tête y sont la première cause de mortalité…
Cela doit rester un choix individuel.
Merci pour ton commentaire. 🙂
Je n’étais pas consciente de cette polémique autour du casque. ça reste très subjectif, mais ça me rassure d’en porter un…
Cela dit, pour les gens qui utilisent le service Vélib’, c’est certain que ça ne serait pas pratique.
Je dirais que je vois environ la moitié des cyclistes avec un casque. Souvent ce sont des gens qui roulent plus vite.